Dossier du CGER : Les commerçants, appuyés par la CCICA, vont plus loin!

Amos, le 1^er février 2017 - Les commerçants inquiets par la décision du conseil municipal de la Ville d’Amos désirant confier la tâche de gestion de sa flotte d'équipements roulants au CGER, se sont rencontrés une deuxième fois, le 31 janvier. La Ville a mentionné ne pas pouvoir être présente à cette réunion.

Lors de la première rencontre, les commerçants ont demandé à la Ville un sursis d’un an dans le dossier afin de pouvoir bien évaluer la situation et d’être rassurés. La Ville a mentionné leur accorder un sursis de deux semaines. La Chambre de Commerce et d’Industrie du Centre-Abitibi (CCICA), souhaitant appuyer et défendre les commerçants dans ce dossier, considère ce délai insuffisant et désire que le conseil municipal accorde une année, étant donné l’impact négatif d’une telle décision pour l’ensemble des citoyens.

L’inquiétude monte au sein des commerçants quant au coût du projet. Le maire a évoqué à plusieurs reprises que les coûts annuels du transfert au CGER seront plus élevés. « La CCICA demande donc à Monsieur le maire et ses conseillers de rendre public les coûts reliés au projet et d’être transparente dans sa démarche. Nous, les commerçants, continuerons à vivre même si la ville transfère sa flotte au CGER.  Bien sûr, nous sommes inquiets des pertes de revenus pour les entreprises. Mais les citoyens aussi devraient s’inquiéter des coûts supplémentaires qu’ils devront assumer au bout du compte. » déclare M. Roland Doyon, propriétaire du Canadian Tire, membre du conseil d’administration de la CCICA et membre du comité de commerçants de la ville.

Considérant que la population est également touchée par cette décision, une pétition a été mise en ligne afin que les citoyens puissent la signer. De plus, l’ensemble des citoyens et commerçants sont appelés à se rendre à la prochaine réunion du conseil municipal de la Ville, qui aura lieu le 6 février prochain à 19h30.

-30-